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Da sanatorium ferie fer de populum, O sana saint trop des miséreux ! s’gibt’s nemeh ! ça n’existe plus ! le sana…Non je ne fais pas de la paléontologie même si je vous parle d’un temps que les moins de 20 ans ne peuvent pas connaître…. »le temps des sanas.. l’ailleurs des pauvres, les vacances des gens modestes…pas la cure…non ! la cure c’était pour les gens friqués, le sana c’ était autre chose, une batisse hitchcockienne au haut d’une montagne d’où toute tentative d’évasion ne pouvait qu’échouer….. des odeurs de choux , d’éther et d’eau de javel…….les miasmes de tous les poitrinaires qui n’avaient pas été protégés par BCG ceux qui avaient été mutilés par l’IVG ou ceux qui avaient dissout leur vie avec cigarettes whsiky et pt’its blancs gommés.et pourtant c’ était le saint trop des miséreux… « je !!!!elle a eu de la chance…comme elle allait au sanatorium elle y a rencontré un mec beaucoup plus beau qu’un mec de schirmeck… »

Outre lutter contre les fluxions pulmonaires le sana était une cure contre la consanguinité séculaire…un lieu pour purifier les poumons et le QI familial.. so bissele .. un lieu de sublimation … »comme dirait confucius « tu ne sais jamais à quoi malheur est bon… c’est en cassant des œufs qu’on fait des omelettes , c’est en tant le cochon qu’on fait des knacks , c’est par la scarlatine qu’on sauve les petits acariens et les petites acariennes


il n’y a plus d’enfants

L’enfant c’est cette petite merveille qui vient combler un couple lié par l’amour et les crédits en commun. Il est le pôle aimanté qui attire toutes les exclamations  et qui focalise tous les rêves de ceux qui l’ entourent .  « Du  sollsch’s emol scheen hann ! » ( on veut pour toi une vie de bonheur!!) . Les fées familiales, même les moustachues en chaussures pointure 44,  penchées sur son berceau  font des voeux et des chèques pour lui construire un avenir qui le ravisse  Play  station,  DS, I-phone, I- pod , et autres  robots canoïdes et humanoïdes. Au fil des années, avec cris,  trépignements et  grèves de la faim, le petit d’homme utilisera toutes les astuces pour avoir l’agréable et fuir l’utile. Il n’y a plus d’enfants !!! Ils grandissent trop vite. On les fait grandir trop vite .. A deux ans  on les déguise en Indiana Jones  ou en Spice Girl . On leur donne des appareils  informatisés « high tech » si bien qu’  à cinq ans il combattent les aliens, à sept ans il craquent les codes secrets des banques . On les initie si tôt au «  sois beau et riche » qu’à dix ans  ils demandent  à maman  d’ arranger  son look  pour être plus fun à la sortie des classes et qu’à 12 ans ils  gagnent  la propriété de la maison familiale en battant papa  au Poker.
Il n’y a plus d’enfants   il y a des business-men et des business  women de petite taille. On est loin de la Chanson de Marie Laforêt où le gosse bosse pour un franc par ici, un franc par là  « Pour avoir fait mon lit toute la semaine 3 francs
Pour avoir été aux commissions 1 franc »
Aujourd’hui  les parents monnaient tout et d’emblée. 10 euros pour une bonne note. 20 euros pour accompagner  mamie dans une excursion. .Les géniteurs ont crée ainsi un  kid-business pratiqué par des maîtres chanteurs dont la voix a à peine mué « si tu veux pas que  je sèche les cours c’est 30 euros » , « Maman si tu ne veux pas que ce week- end je dise à papa que tu as un nouveau copain, c’est vingt euros »  Heureusement, au milieu de ce monde d’une enfance déviante, il apparaît, de temps en temps, un film avec des garçons qui ont le pull en « V » , la raie au milieu et les godillots en cuir à tige montante exigeant  un laçage  de cinq minutes. Un film, comme  «les  Choristes » ou le tout récent « petit Nicolas » .Certes, les critiques hurlent au scandale devant  un scénario en manque de banlieue, de ruptures familiales et de contexte de délinquance, mais qu’importe. Après visionnage de ces aventures à la « petit Gibus » nos petites  têtes blondes bifurquent vers les inscriptions dans une chorale ou troquent un temps la télé pour jouer aux indiens avec des arcs taillés dans le sureau ou dans les branches de saule.
Il n’y a plus d’enfance !! D’ex-enfants s’emploient à faire illico du foetus sorti de ventre de sa mère un adulte en miniature. Il n’y a  plus d’enfants !! Mis a part ce môme affreux qui est présent à toutes les cérémonies : mariages, baptêmes de toutes confessions, enterrements et crémations, discours politiques et discours du président lors des assemblées générales des banques, des associations et des amicales. Ce gosse là, qui braille à tue-tête dans les moments les plus inconvenants , celui  là existera toujours, à moins qu’il soit lui aussi victime de la stérilité masculine annoncée à cause des jeans serrés et des plats mijotés sur du téflon !!

gare à la boulette

Si vous me connaissiez vraiment , vous sauriez que je sais concocter des philtres de bonheur. Des salades endives-pommes-betteraves rouges qui libèrent les âmes de leurs tourments. Des coquelets farçis pour ceux qui sont en mal d’amour et puis des boulettes de viande pour ceux qui ont mon ADN. Nos soirées « boulette » nous plongent dans les temps insouciants où mes petits n’étaient pas encore minés par les crédits, tourmentés par leur carrière et dépendants des sprays et comprimés contre les allergies. Les soirs de boulettes on chante Capitaine Flam, on ressort les photos de leurs années boutonneuses, on évoque les péripéties de la vie de Candy, celle de Alf et celle des héros de Sesam Strasse. On récite les comptines d’enfants où il est question de souris vertes, de maisons avec un grand cerf et de Hänschen Klein. Les têtes blondes de la nouvelle génération de la dynastie sont largement initiées à tous ces rites et du haut de leur adolescence pré-pubère ils participent à ces commémorations où, devant un plat de fricadelles, ils apprennent toujours et encore qu’ils ont une double culture entre Blanche Neige et Zwerg Nase, entre Navarro et Derrick, entre Stille Nacht et Petit Papa Noël, entre Johnny et Nena. Pourtant , à chaque génération, il y a un beau jour , une voix qui s’élève « mais,ils sont quand même méchants les Allemands, non ?? » . S’en suit toujours un rapide portrait des Allemands « comme ils ont été pendant les périodes où ils ont été en uniformes et en armes » et « comme ils sont depuis qu’il sont plutôt en shorts , shorts de sport ou shorts de voyage » . Bien entendu les portraits ainsi tracés sont purement subjectifs mais la démonstration est souvent close par cette phrase pacificatrice qui ne souffre aucune contradiction : « Il ya des méchants partout ».
Dans nos rangs familiaux, la mansuétude est de rigueur. Pourtant, à la lecture des journaux d’Outre Rhin de la semaine dernière, je me suis posé la question « N’y aurait-il pas des allemands méchants ? Surtout méchants avec les mangeurs de boulettes ? » On pourrait le croire car,ne voilà t-il pas qu’en Allemagne,ils ont traîné devant les tribunaux, une pauvre femme si accro aux fricadelles qu’elle en avait subtilisé deux , trois sur un buffet dressé pour ses supérieurs hiérarchiques. Tribunal et mise à pieds. Cette pauvre pécheresse a été chassée du paradis de l’Emploi pour une boulette de viande comme Adam a été chassé du paradis à cause d’une bouchée de pomme. Un onzième commandement a été ajouté au dix déjà inscrits par Dieu sur la Table des Lois donne à Moïse « tu ne mangeras pas les fricadelles d’autrui ».Ah ! si j’appliquais la même rigueur , je pourrais déshériter tous les membres de ce groupe issu de mes entrailles et tous leurs descendants, car j’ai déjà surpris la totalité d’entre eux, à des moments différents, entrain de faire main basse sur une boulette qui ne demandait qu’à profiter encore quelques instants de sa vie de boulette.
Il y eut donc, en Germanie une loi contre l’ ingestion sauvage de fricadelles il y eut un soir,il y eut un matin et voici que fut promulguée une loi contre l’ingestion sauvage de Maultaschen (ravioles aux poireaux et aux épinards) . Cette fois ci la contrevenante s’est ruée sur des Maultaschen abandonnées sur une assiette par un pensionnaires d’une maison de retraite. « Vol qualifié » a statué le Tribunal et n’a admis aucune circonstance atténuante à la pécheresse. Elle a été mise au chômage, privée de son pain quotidien !! La malédiction d’Adam ne cesse de frapper. « Frikadelle », « Maultaschen » et pourquoi pas « Eisbein », « Spätzle » et « Schupfnudeln » sont les nouvelles pommes de la discorde. Les juges vont devoir apprendre le lexique de ces nouvelles substances qui font les nouvelles délinquances.
Les feuilletons policiers allemands ont de beaux jours devant eux. Les titres vont se succéder « Un Sauerbraten pour Miss Blandish » . « Le crime du Doner Express ». « Un Schnitzel disparaît ». « A la poursuite du Camembert ». Comme dirait Confucius « qui vole un oeuf, vole un boeuf mais qui vole une maigre pitance ne vaut pas la potence »

La Verte, c’est moi.. Ou plutôt c’était moi le jour d’une photo de classe où j’étais vêtue d’une robe en lainage vert chiné. Des photos de classe j’en ai posées devant moi. ,des instants de vie conservés sur papier mat ou brillant et , depuis peu, diffusés sur le web dans de multiples blogs et sur un site centralisateur « Copains d’ avant ». Des images de gens posés en figures géométriques dans des cours d’école ou sur le parvis de l’église voisine sont mises sur internet comme on jetterait des bouteilles à la mer avec un cri sourd « Vous me reconnaissez ? Si oui, écrivez -moi ! pour parler du bon vieux temps !! » . C’est le jeu du flash -back, parfois pour rire , parfois pour avoir de nouvelles adresses mail et de nouveaux numéros de téléphone comme autant de remparts contre la fatalité qui nous arrache ceux nous sont proches. Les photos de classe sont légions dans les tiroirs des armoires dans les chaumières. Chaque génération a les siennes, comme autant de documents sur la mode et comme autant de supports pour se rappeler les années inscrites sur l’ardoise posée devant les élèves du premier rang. On essaie de se rappeler le nom de ceux qui y posent , on ironise sur leur look de l’époque, plus encore sur leur look actuel !! La cruauté des commentaires sur « ce qu’ils sont devenus ! » vient ajouter à la cruauté du temps qui a passé sur les visages et les corps. Mais plus encore ce sont les odeurs qui reviennent, l’odeur de l’encre versée tous les matins dans les encriers en porcelaine blanche, l’odeur des livres neufs, l’odeur de cuir du cartable, l’odeur répandue par les tartines au schnaps et les tartines au Lewerwurscht. J’ai les photos de classe de mes parents à côté de dizaines d’autres potos de générations différentes de têtes blondes de mon village. Elles ont été immortalisées dans la monographie de la commune avec les photos de processions, de conscrits, de Dorfmussik et de communiants. Maman Madeleine était rentrée à la maison mettre une « belle robe » et les chaussures du dimanche mais dans sa hâte elle a oublié de fermer me chaussures. Papa Eugène avait mis le beau costume et a passé sous la tondeuse paternelle moitié pour « anstandig ussaan » ( ne pas faire honte à la famille) , moitié pour prévenir un emménagement intempestif d’une colonie de poux. J’ai ces photos, leurs photos, la preuve que leurs parents , comme tous les parents du monde ne peuvent résister à l’offre des photographes. L’achat est à la fois rituel et compulsif mais il empêche surtout d’avoir ce sentiment étrange d’abandonner son enfant en permettant que ses clichés aillent dans les limbes profonds d’une boutique d’un artiste de la pellicule, si ce n’est sous son pilon assassin. L’image n’est-elle pas le reflet de l’âme et détruire l’image de quelqu’un ne peut-il nuire au bon déroulement de sa vie ?.N’y a t-il pas du vaudou dans le geste de bruler les photos de celui qui nous a trahi ? « Eweg mit em ! » La photo de classe est importante pour la notion de groupe et d’appartenance. Elle nous montre que les groupes se font et se défont, que les petits assis ou debout sur les marches de leur école sont à l’aube d’interminables chassés croisés qui les mèneront de photo en photo , devant les décors et les paysages les plus variés avant de se figer dans la « dernière image » , celle qui reste dans les seuls yeux de quelque infirmière .Je regarde ma photo de classe et je me dis qu’elle est belle et c’est un miracle ! En effet selon les calculs de probabilités de Christian Magnan Professeur de mathématiques au Collège de France, on a une chance sur un milliard de réussir une photo de classe avec 30 élèves. Comme dirait Confucius « Qui va essayer si c’est vrai ??? »

Isch eso ( c’est comme ça )

C’est comme ça que voulez vous. Pourquoi ce monsieur est tout rouge dans le visage maman ?

je sais pas il doit être comme ca de naissance certainement .

Maman ? et la fille la bas pourquoi elle pleure?

Certainement elle n’est plus avec son copain.

Mais pourquoi ca?

c’est ainsi.

C’est comme ca , ce sont de smot que l’on répète à longueur de journée à nos  petits curieux qui veulent tout savoir –>    isch eso

Tante lucie

Tout le monde à une tante lucie dans sa famille  –>tante lucie

ahh le Bungalow s’est quelque chose de beau, de romantique, le nécéssaire vitale pour vivre et avoir une vie tranquille, pas toujours… –> bungalow

liposuccion

 Cliquez sur le titre ci-contre   –> liposuccion

Wasseleitung

 

l’arrivée d el’eau dns un village fait changer toutes les habitudes même les plus habituelles possible  –> wasseleitung

Code

De nos jours, partout où l’on regarde autour de nous on ne voit plus que des chiffre, des nombres, pour ce protéger et payer, code barre, code bancaire, code pin, code de la route, si si le code de la route sert aussi à payer, la contravention du gendarme qui vous à pris au coin de votre rue sans ceinture, et à la fin vous devez toujours restez gentil et dire merci .  –> code