Chaque village a sa coope Jeanne, elle s’apelle comment dans le votre ? –>Coope jeanne
s’klassefest
d’lehrer ( l’instituteur)
les heures de bricolage à l’école peuvent avoir une répercution sur le futur de vos enfants –> de lehrer
Erbeere (fraise)
reiss auf Paris
son MP3 cliquez sur le le titre à droite pour entendre le sketch –> reiss auf paris
Souvenir d’époque
Voulez vous revivre avec moi des heures d’enfance?? des bouts de vie simple à la campagne?
Vous pouvez le faire avec mon livre “Le monde d’Huguette” disponible aux éditions de la Nuée Bleue à Strasbourg..ce livre est magique, du moins a-t-il chaviré Viviane.
Coucou, nous revoilou …
Après 8 huit jours d’escapade en Bretagne, plus précisément dans le Golf du Morbihan, à l’heure où il n’y a pas encore de touristes …
Nous avons pris le train, ce qui m’a permis, entre deux conversations, de rentrer dans “le Monde d’Huguette”.
Ce recueil de ta vie, c’est comme une visite au musée, chaque paragraphe fait remonter des images de l’enfance, les mêmes que les tiennes, que ce soit sur les images pieuses, qui me sont revenues devant les yeux, (on avait les mêmes), ou les histoires de sorcières, (mon père nous a fait trembler dans nos culottes avec ses histoires) ou bien encore les processions aux vêpres, en passant par les prières à “Saint Papa”, (mon père s’appelait Antoine, et on croyait que c’était lui le Saint) …
Que dire de la condition féminine ???? moi qui n’ai pas été élevée de la même façon que tous mes frangins ??? comme je me suis retrouvée là-dedans, avec les images en plus …
Quand tu racontes sur les jupes, je me rappelles notre voisine, une ultra Grand’Mère, qui avait effectivement des culottes ouvertes (on les voyais sur les fils à linge), sous une énorme jupe, qui lui permettait de faire pipi debout.
A cette période, j’avais 9 ans, nous revenions du Maroc, et avions atterri à Weyersheim, un village où mes parents avaient pris une boulangerie, ce qui nous faisait côtoyer un grand échantillonnage de psychologies différentes, avec en plus, un curé ultra catholique, qui avait pratiquement menacé ma mère d’anathème, si elle s’avisait de faire ses livraisons de pain, au village voisin, entièrement protestant … ma mère, n’ayant pas mâché ses mot sur sa façon d’être “chrétien”, s’en est suivi une série de contre-pub à l’égard de l’affaire de mes parents … qui s’en fichaient pas mal, mon père faisait du bon pain …
Je me souviens, en parlant de la Coopé, de l’ambiance “comme au marché”, et aussi, les carambars, et, comme tu dis, une école de vie, si tu savais écouter sans en avoir l’air, laissant traîner tes oreilles, sans que personne ne s’en rende compte … J’ai entendu plein de choses à la Coopé, dont ne n’ai pas compris le sens tout de suite …
Au cour de nos soirées Bretonnes, comme nous étions plusieurs dans le Mobil-Home, j’ai lu des passages de ce livre, avec les passages en Alsacien, et chacun a exprimé ses remontées de souvenirs, chacun avait vécu tout ça, et cela se terminait toujours par des anecdotes persos, la plupart du temps, on redevenait des enfants, avec les reminiscences qui vont avec, en parlant des bonnes recettes de Mémé. Quelques paquets de “Madeleines” délicieuses ont été déballées …
Huguette, ton bouquin devrait être remboursé par la SECU.
C’est un vrai bain de jouvence, et, à la fin de cette visite, nous avions envie de donner la pièce au guide de la page 197 …. en lui disant “merci”
Le trou
Il était une ville au soleil où des travaux divers avaient amené les travailleurs de la ville à creuser des trous dans le bitume. Leur travail consistait à creuser les trous et à réparer les failles souterraines. Nul point dans le cahier de charge ne les incitait à refermer des trous. La ville au soleil fut donc truffée de trous béants qui attirèrent le regard des curieux, les boîtes de coca des addicts à l’ingestion de culture américaine et les eaux usées de quelques malades de la vessie en mal de vespasienne. Après quelques incidents provoqués par la négligence de ceux qui roulent sans anticiper les accidents de la route,les cyclistes, les conducteurs fous de quelques deux roues contournèrent les obstacles par réflexe car ils s’inscrivirent très vite dans leur tête et leur cerveau leur rappela toujours qu’il fallait effectuer un coup de guidon pour échapper à la chute. Dans les voitures, même les GPS nouvelle génération avaient pris les trous en compte et les paramètres des trajets avaient été modifiés par l’œil électronique du satellite pour permettre aux automobilistes de circuler en toute sécurité.
Le problème des trous venaient de la présence de touristes en voitures de location, des touristes si émerveillés par l’architecture des immeubles, la beauté des tours et le nombre de grues de chantiers qu’ils ne voyaient pas les dangers de la chaussée. C’était une ville avec beaucoup de touristes .Un grand nombre de voitures se retrouvèrent la roue avant droite coincée dans le trou. Bien vite un dépanneur s’installa dans le coin, un dépanneur et un marchand de pneus, un marchand de pneus et un monteur de pneus. Le trou fut à l’origine d’un boum économique dans ce quartier populeux . il y eut bientôt deux camps dans ce périmètre de la ville : ceux qui voulaient maintenir le trou béant pour éviter de perdre leur emploi tout nouveau. Ceux qui étaient pour le rebouchage du trou selon le slogan « tant que le trou ne donne ni travail, ni retombées économiques à tous ses riverains il n’a pas de raison d’être. » Ils voulaient boucher le trou qui créait une fracture sociale évidente. D’aucuns avaient certes essayé d’installer des commerces divers autour du trou pour y vendre du pain, des appareils photos jetables, des mouchoirs, des calmants, voire du parfum , des sacs et des bijoux. Hélas , les gens pris aux pièges de ce trou, restaient prostrés au bord de la route et n’étaient victimes d’aucune fièvre active.
Après un vote démocratique, le trou fut fermé à l’aide d’un couvercle en fonte bien ajusté. Mais pour éviter les marasmes sociaux , on vota une loi stricte : « Pour lutter contre le perte d’emploi de tous les métiers liés au dépannage, à la vente et au montage de pneus , le trou sera ouvert les week-ends et pendant les autres moments de séjours de touristes venus en masse. Pour permettre aux boulangers, droguistes et autres commerçants de gagner leur vie, on va créer un « Espace du trou » avec expos, conférences, spectacles dont le trou sera le centre ».
Come dirait Confucius : Le trou c’est rien, mais il y a de la vie autour »
Association Haddoum
Présidée par Mme Viviane Ullmann, l’ association Haddoum est à la recherche de partenariat afin de facilité toutes les démarches administratives pour réussi l’acheminement dans les régions pauves du Maroc de fournitures scolaire, chaussure, vêtements …
C’est une association Humanitaire et Solidaire et non Commerciale !
Pour plus d’informations, vous pouvez consultez leur site internet : http://www.association-haddoum.1s.fr/
La vie d’un clou
Être clou, c’est se faire planter. Vous est-il arrivé, ne serait-ce qu’une fois, ne serait-ce qu’une seconde, de vous mettre dans la peau d’un clou, de vous imaginer ce qui pouvait bien lui passer par la tête? À quoi pense un clou lorsqu’il se sent «tout chose» et qu’il soigne ses migraines? Voilà des questions auxquelles il n’est pas facile de répondre. Mine de rien, le clou nous importe plus que moins. N’est-il pas au coeur de la crucifixion? Au chapitre des civilisations comparées, vous lirez qu’il existe deux grands types de sociétés: il y a les sociétés à noeuds et il y a les sociétés à clous. Dans les premières, le Fils de Dieu eût été attaché, dans les secondes, il fallait le transpercer. Le menuisier nous fait des lits avec des clous, des armoires avec des clous, des portes avec des clous, des fenêtres avec des clous….nous sommes cloués là où nous sommes…Ma sœur a même des clous pour faire tenir ses os internes..c’est archaïque et indispensable..depuis des millénaires et des millénaires le clou fait la civilisation. Sans clou pas de tour Eiffel, pas de Tower Bridge.. pardon là ce sont des vis. Ouis, mais après tout , les vis ne sont que des clous mis sous écrou