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la douleur

La douleur vous arrive comme vous  arrivent les centimètres ou les dents.. sans que vous achiez d’où.. sans que vous sachiez comment. un jour elle est là , elle vous tanne, elle vous change. la douleur s’insinue dans chacune de vos molécules , dans chacune de vos parcelles de vie, de vie biologique, de vie mentale, de vie sociale , même de vie religieuse. Dans le corps elle anihile toute décision du cerveau.. si um membre envoie un message au cerveau ” je veux marcher ” “il faut te baisser pour ramasser la feuille”, la réponse du cerveau ne vient pas parce que la douleur court -circuite les échanges. impair rouge et manque. rien ne va plus. La vie mentale se réduit à la pensée unique ” j’ai mal! Que faire pour que cela cesse!!” Couché sur votre lit ou assis dans votre fauteuil vous regardez ce que l’oeil vous montre , ce que le nez vous fait sentir , ce que les oreille vous font entendre.. mais sans que ces sensations ne se transforment en sentiments. Tout ce que vous éprouvez c’est la douleur lancinante qui  pris possession de vous.La vie sociale est altérée et la foi est ébranlée si le ciel et sainte rita ne viennent pas à votre secours.

la douleur qui dure vous dicte des comportements nouveaux. Vos entrez dans un chapelet de premières fois. . premières sensations d’une telle intensité. premieres questions. et on interroge qui? on interroge le Docteur Google. On tape les symptômes, et on attend le verdict. puis on tape le verdict et on lit les forums. qui a éprouvé la même chose. Combien de temps. Quelles solutions a-t-il trouvé? L’ordinateur chauffe sous les clics du clavier parce qu’on cherche encore et encore pour entrer dans le stade ” bénin “.

dans le couple la douleur est come le patrimoine : ou on est en communauté de biens ou on et en séparation de biens.  ou on est dans l’empathie ou on ignore. L’empathie est un engagement . je l’ai vécu. on prend du poids quand l’autre en perd, on dort dans le fauteuil quand l’autre dort sur le canapé, on lutte quand l’autre lutte.L’empathie vous transforme en chose de 12 kilos n couverte de psoriasis mais si heureuse de se réveiller le matin et de voir l’autre debout. Mais peut-on en vouloir à ceux qui partent? à ceux qui disent ” c’est trop dur pour moi!!” ??

Dans la douleur on en veut à ceux qui la nient.. et ils sont légion ” Jo!! tu somatises!!! tu n’as rien , c’est dans ta tête!” “allez ! allez ! tu vas pas faire une affaire d’état à cause de quelques rhumatismes” si cen n’est ‘ et moi? tu crois que je n’ai rien.; si tu savais!! oh je!! moi.. si je te racontais ce que j’ai déjà eu. ” oui mais on ne guérit pas une brûlure présente avec le récit d’une brûlure passée.Une brûlure quo’n vient de se faire a besoin de biafine à appliquer de suite. point.

Et puis… au nom de tous ceux qui souffrent et qui sont sur le chemin de l’hôpital ou qui attendent à la sortie de l’hôpital pour rnetrer chez eux , je crie harro sur les  VSL!!un VSL est remboursé par la sécurité sociale .. le propriétaire de l’écurie de ce genre de voitures est rétribué pour chaque personne!! alors pourquoi transforme -t-on les VSl en car de ramassage, ajoutant à l’inquiétude et  au stress de celui qui souffre… IL FAUT ARRETER!!! chaque patient a droit a  son VSL payé que pour lui..et a droit d”être emmené de chez lui ves son lieu de soins et retour par le chemin le plus court et le plus rapide.. et ce chemin ne passe pas par 3 ou 4 cours d’hopitaux ni par des rues transversales pour “changer la roue d’une collègue ” ou apporter des affaires à la tante d’une amie..

comme dirait Confucius ” l’ambulance n’est ni un antalgique ni un assurance de survie .il y a des gens qui souffent dans les ambulances il y en a même qui meurent à cause des ambulances!”

objets inanimés n’avez vous qu’une fonction?

les bancs de coin sont responsables si les cuisines sont rectangulaires. Vous savez ce que c’est un banc de coin. ? comme son nom l’indique un banc de coin est un banc qui se met en coin…. Mais c’est plus que cela.. il y a de l’ésotérisme dans le banc de coin.. on le mettait dans le coin d’accord mais le coin étant triangulaire il était assimilé à la trinité.. le père, le fils et le saint esprit..s’asseoir dessus , c’était s’en remettre à la protection divine.. mais ça c’était autrefois.. de nos jours on met le banc de coin dans un coin pour gagner de la place dans des appartements où on vit 40 ans et plus dans 40 mètres carrés.. soit sur un mètre carré par an..Vous voyez même le banc de coin répond à une philosophie, à une réflexion profonde de l’humanité. .. voici donc la réflexion par l’absurde sur les banc de coin. Le banc de coin c’est la liberté totale surtout qu’il nous donne la possibilité de le mettre ailleurs que dans un coin.. de philosoph saat « un banc de coin posé ailleurs que dans un coin c’est le moyen d’expression d’une liberté absolue” soyez créatif.. changez la fonction des objets qui vous entourent .. coiffer vous avec le fouet électrique et faites de la purée avec le babyliss.

Pensées du penseur de Roderen

Pensée 1

charles, de penseur de roderen hett als gsaît… « jeder wie mer kennt isch e knoche von unserem fuess. »chacun de ceux que nous connaissons est un os de notre jambe

Pensée 2

comme dirait charles le penseur de roderen : ohne scheidung sterwe isch au nit verreckt »

tu divorces, tu divorces pas.. tu crèves quand même

Pensée 3

wie saat de charles , le penseur de roderen „ un combat de gladiateurs a besoin d’une arène vaste pour être grandiose..Spartacus est ridicule dans uns kitchenette…

Pensée 4

wie daad de Charles, le penseur de Roderen saawe « e leffele isch e leffele , wann de awer s’fiewer demit messe duesch isch’s e thermometer »

comme dirait charles le penseur de roderen „une cuillère est une cuillère mais si tu mesures ta température avec, c’est un thermomètre“

Pensée 5

Wie saat de charles , le penseur de Roderen « wann e hasebock am end isch teilt er d’myxomatose uss , ass er nit allein verschwind »

Un lapin qui a la myxomatose et qui va crever se dépêche de refile sa maladie pour ne pas être le seul à crever

Pensée 6

mais comme dit charles le penseur de Roderen… „e dorf verschwid wann emol d’ ochse nemi im stall stehn awer in de autos fahre“

les villages disparaîtron,t le jour où tous les boeufs seront au volant de voitures au lieu d’être debout à l’étable

Pensée 7

comme dirait charles le penseur de Roderen „ d’artischte hann d’stimm uff de platte , d’fratz uff de plakate awer de arsch in de hosse wie alli andere.. „

les artistes ont la voix sur les disques, leur gueule sur les affiches mais ils ont le cul dans le slip comme tout le monde

Pensée 8

comme dirait charles le penseur de Roderen „un vieux fauteuil c’est comme la femme avec laquelle on est marié depuis 30 ans , on le vénère , il nous est chère mais on ne se blottit plus entre ses bras

Pensée 9

comme dirait charles le pensuer de R oderen „was macht diss wann e andere im traum an dim apfelkueche rab bisst: er hett so weni wie du dewaje ebs im ranze“

qu’est ce que ça peut te faire si dans ton rêve un type bouffe une tranche de ta tarte aux pommes… de toute façon vous n’aurez rien dans l’estomac, ni lui, ni toi

Pensée 10

comme dirait charles le penseur de roderen.. „les fausses cartes de visites sont laissées par des vrais cons

Pensée 11

Et comme dirait charles le penseur de Roderen „ bezahle fer d’Muschkle mache schaffe isch wie bezahle ass d’zitt vergeht . s’isch bleedsinn…“

payer pour faire travailler ses muscles soi même c’est comme dépenser de l’argent pour que le temps passe

Pensée 12

comme dirait charles le penseur de Roderen „wann de mit de grumbbeere molsch kannsch de pinsel fresse“

si tu peins avec une patate tu peux manger ton pinceau

Pensée 13

comme dirait Charles le penseur de roderen „ quatsch mit soss.. e baguettel isch e baguettel.. un e geranie isch e geranie.. kannsch kein geranie in de millichkaffi tunke“…

un baguette c’est une baguette, un géranium c’est un géranium tu ne peux pas le tremper dans le café au lait

Pensée 14

„ comme dirait charles le penseur de Roderen „trop de sucre gâte les dents.. pas de sucre gâte la vie“

Pensée 15

comme dirait charles le penseur de roderen „fréjer sin d’kerl witt furt gewann waje Krej un politik , hit sin se witt furt waje nem meetic

autrefois les hommes étaient au loin à cause de la guerre et de la politique

aujourd’hui ils sont loin parce q’ils sont sur meetic


Quand votre dentiste vous arrache une dent, il peut enlever aussi un peu de votre mémoire, selon une étude suédoise

“Les dents se révèlent être de la première importance pour notre mémoire”, a déclaré jeudi à l’AFP Jan Bergdahl, un des auteurs de l’étude, à la fois dentiste et professeur assistant de psychologie à l’Université d’Umeaa, dans le nord de la Suède.

Pour cette étude, qui fait partie d’une étude plus large sur la mémoire, les chercheurs ont suivi 1.962 personnes âgées de 35 à 90 ans à partir de 1988, comparant la mémoire de ceux qui avaient gardé leurs dents et de ceux qui s’étaient fait mettre des dentiers.

“Quand les personnes n’ont plus de dents, leur mémoire est clairement plus mauvaise que quand ils en ont”, a affirmé M. Bergdahl.

De récentes études japonaises sur les rats et les singes ont montré le lien entre les dents et la mémoire mais, selon M. Bergdahl, l’étude suédoise est la première à une large échelle sur les humains.

La recherche a encore à déterminer quel impact l’arrachage d’une simple dent peut avoir sur la mémoire. “Nous allons étudier jusqu’à combien de dents peut perdre une personne avant que cela commence à avoir un effet sur sa mémoire. Nous allons aussi enquêter sur l’impact des caries dentaires et des implants”, a déclaré M. Bergdahl.

Selon lui, il est improbable que de futures études concluent à un effet positif des implants.

“Des tests sur les animaux ont montré que retirer des dents sectionne des nerfs reliés au cerveau”, a expliqué M. Bergdahl, soulignant que la nouvelle étude pourrait amener des changements importants dans les soins dentaires des personnes âgées.

“Nous pourrions avoir à y réfléchir à deux fois avant de retirer des dents qui ont un problème”, a-t-il dit.*

Ceux qui ont u n dentier n’ont pas de mémoire..

Hopla! jetzt hann er!!! vous avez un beau dentier ou de beaux implants et vous allez oublié vos vacances au camping de Baerenthal et vos rendez vous chez le pédicure!!! Ouf moi j’ai encore mes dents.. mais avoir mes dents me rend rancunière.. en effet je n’oublie pas les crasses qu’on m’a faites

Concerts des sexas des sixties

J’en apprends tous les jours. J’ai des premières fois à répétition dans tous les domaines. Ainsi suis allée pour la première fois au Zénith. J’ai voulu voir Dutronc et j’ai vu Dutronc. Salle comble pour le retour du Grand Jacques. Un rassemblement hétéroclite avec un grand nombre de ceux qui, dans les années soixante, avaient un Teppaz, un blouson de cuir, une Malaguti et qui faisaient Crac boum hue !!! Dans le grand lampion orange posé sur la pénétrante Ouest on a vu revivre le plus grand des voleurs, les play boys, 700 millions de chinois et un artiste « de retour pour un dernier concert ».J’ai vu un Dutronc en cuir, en lunettes noires et en déchanchés comme je vois un Johnny toujours looké rocker trash, biker et comme je vois Mireille Mathieu toujours coiffée comme un playmobil ou Hansi Hinterseer toujours bronzé aux UV . Tous égaux à eux-mêmes , comme figés par le temps. Et pourquoi ? Parce que le public veut les voir toujours et toujours de cette manière parce que nous, nous voulons , à travers eux, nous rassurer et nous dire que le temps ne passe pas, que tout reste toujours comme avant. Leurs concerts sont des bains de jouvence, des moments de lutte contre le vieillissement. Les concerts sont devenus des lieux de cure , des pélerinages à la recherche de l’éternelle jeunesse. Pour les mêmes raisons,les exhibitions des chanteurs des années 60 et 80 provoquent des raz de marées humaines.
J’ai beaucoup appris au concert de Dutronc. J’ai appris qu’il n’y a que les quinquas et les sexas voire les septas qui sont touchés par la grâce de celui qui était sur scène pour faire vibrer les âmes au diapason avec les cordes des guitares.Un petit jeune des services d’ordre de la CTS m’a souri et m’ demandé « Alors ? Il était comment le vieux ? » Il était comme on l’attendait “vintage” , il nous a fait perde quelques années sans bistouri. il a un peu slamé ses chansons.. il est resté sur sa légendaire réserve. Pas de mots de personne à personne. On a hissé un drapeau ” à demain “.. … peut-être.. pour un e autre cure de jouvence. on aime les revoir sur scène ceux qui nous ont fait rêver.. sur scène pas dans un reality show trash où on les voit derrière un bananier faire cacapoum cacapoum!!!

les serial faux coeurs!!

Les documentaires ethnologiques nous permettent souvent des incursions dans des populations qui dansent pour prier, des gens qui font de chaque repas une cérémonie et de chaque épisode de leur vie un moment solennel. Ces visions nous enlèvent les désillusions accumulées sur le genre humain via les films et les faits divers truffés de violence, de crimes de sang et d’actes de cruauté divers entre harcèlement moral et dépouillement pur et simple de quelque pauvre hère. Et comme si les fictions projetées dans les salles de cinéma et les atrocités révélées dans la presse ne suffisaient pas à nous donner des haut-le-coeur , la télé en rajoute dans ses émissions de télé réalité. Je passe les 90 minutes de Jean Luc Delarue où se narrent les cocufiages ordinaires, les troubles alimentaires standards qui permettent de montrer quelques personnes d’une obésité superlative et où se raconte aussi la perversité quotidienne de quelque joueur pathologique voire d’un ex-escroc en immobilier filmés à contrejour ou portant perruque et Ray-Ban . La honte retransmise à la télé s’exprime par des faux cheveux et des lunettes de soleil !!!
Selon ce principe, il y a bien des producteurs de télé-réalité qui devraient se promener avec des tifs en acrylique et des bécicles aux verres noirs. Je veux parler des producteurs de ces émissions dont le but affiché est de donner de l’amour à ceux qui sont des cas difficiles : agriculteurs, mamans isolées par exemple. Le synopsis est simple. On recrute des personnes répondant aux critères cités plus haut et bien décidées à tout pour rompre la solitude où les a plongées leur statut. Le candidat doit avoir assez de personnalité pour pouvoir s’exprimer sur tous les tons dans les situations imaginées par le scénariste du feuilleton . Car il y a bien une scénarisation des épisodes. On y trouve des séquences qu’on pourrait intituler « Les amoureux à la gare ». « Les amoureux à la campagne ». « Les amoureux dans la cuisine »., histoire de varier les décors et de permettre aux équipes de tournage d’avoir des frais de déplacements pour pallier des problèmes syndicaux pour la chaîne.
Pour être amoureux, il faut être deux ? Que nenni ! Dans ces émissions qui se targuent de former des couples « à la vie, à la mort » , les « prétendants » et « prétendantes », accourent, on ne sait d’où, comme pour un marathon dont le prix serait un mariage avec le candidat venu de sa campagne ou de sa famille mono-parentale On donne ainsi à l’agriculteur et à la maman isolée l’illusion d’être frappé(e) du syndrome de George Clooney pour les hommes et de Pretty Woman pour les femmes. Une saison télévisuelle durant, ces coeurs solitaires pourront connaître les palpitations face à des femelles et des mâles apparemment pris dans les filets de leur séduction. Ils connaissent la jubilation de dire « ente ces quatre mon coeur balance ». Le dernier épisode couronne la recherche. Un grand coeur aux contours de feu s’allume alors autour de l’image des couples formés.. Dans les chaumières , on verse une larme. Le créateur du générique de l’émission inscrit le mot « fin » sur l’écran. C’est la fin de saison pour l’émission et ,dans la plupart des cas, c’est la fin abrupte aussi pour ces histoires au glamour de pacotille. Les rêves se brisent dès les caméras éteintes. Le faux-fiancé de la maman isolée repart ver d’autres castings de fiancé idéal. Quant à la fausse-fiancée ,de l’agriculteur, fière de sa prestation , elle drague dans le discothèques branchées ,auréolée de sa gloire médiatique . Désormais les serial « faux coeurs » porteront le label « Vu à la télé ». Comme toutes les marchandises vénales étalées sur les rayons des grands magasins. Pauvre coeur brisé ,n’oublie pas ce que dit Confucius « ce n’est pas parce qu’on ne trouve pas ce qu’on aime, qu’il faut aimer ce qu’on trouve sur un plateau de télé »

ma Mallat, ta Mallat

Je me suis acheté une gomme. La vraie gomme. Celle qui est rose d’un côté et bleue de l’autre. J’en ai même acheté un lot sur un site d’enchères « vintage » Je me suis acheté aussi un crayon doux pour pouvoir utiliser ma gomme.Je veux à nouveau utiliser le crayon doux et la gomme ,côté rose, pour faire les mots croisés ,ceux du supplément des DNA du vendredi. Je fais les 3 grilles mais parfois les mots que je commence à tracer dans les cases apparaissent trop longs ou trop courts ou incompatibles avec le mot vertical. J’utilisais jusqu’alors le tippex pour cacher mes bévues. Je faisais des pâtés. Des trucs immondes. Résultat : je rachètais un autre journal pour recopier proprement la grille recouverte de ce crépi innommable qui témoignait de mes hésitations. Maintenant j’ai ma gomme. Une autre vie peut commencer. Une autre vie de cruciverbiste. La faute devient vénielle. Merci au latex.
Le premier plaisir après celui de l’achat compulsif de ce rectangle Mallat bicolore était physique. J’ai mis le nez sur la gomme, je l’ai triturée et j’ai fermé les yeux pour me remémorer ces temps qui me semblent tout proches où mon désir de netteté me poussait à actionner ma gomme dans d’incessants allers- et - retours sur le mot erroné en vue de rayer de ma vie cette trace évidente de ma bêtise ou de ma maladresse. Mon geste était nerveux et rapide. Je tirais la langue en signe d’application et je pleurais d’impatience tellement il était important que tout devienne impeccable. Combien de larmes sont tombées sur des feuilles déjà meurtries par mes efforts appuyés destinés à effacer les lettres, les mots ou les phrases honteuses. Pour dire vrai, mes larmes se mêlaient aux morceaux plus ou moins grands que la gomme perdait pendant ses trajets répétés sur l’encre de ma page. L’apocalypse du cahier d’écolier. Avec apparition de trous béants. Je gommais tant et si fort que même les additions proprettes de la page précédente morflaient . La Mallat me menait de Charybde en Scylla. Vom Regen unter die Dachtraufe. Cette gomme finalement ne faisait qu’en rajouter à mon désarroi. Mais je ne m’en serais séparée pour rien au monde. Elle était le remède possible. Elle n’ était pas le miracle. Les miracles ne sont pas en vente dans les papeteries.

Je revois la table de cuisine qui me servait de bureau jonchée de particules roses et bleues tombées de la gomme pendant mes séances de devoir, des particules à l’estomac certainement garni de chiffres et de lettres qui auraient pu compromettre mes résultats scolaires, des particules repues de taches d’encre répandues par ce stylo à encre qui bavait sur les lignes, les marges ou carrément sur les mots inscrits sur mes cahiers. Il n’était pas rare qu’il me faille arracher les pages trop souillées afin de me sentir libérée de mon mal-être face à l’imperfection. Je pratiquais une mise en abime . La gomme devait faire disparaître les taches. La poubelle devait faire disparaître les pages salies ou perforées par l’usage de la gomme. Mon sommeil était à ce prix.
Ma nouvelle gomme Mallat aura une existence plus douce. Je n’utiliserai plus que le côté rose. Pour enlever des lettres et des mots inscrits à la hâte dans les grilles de mots croisés. Je suis apaisée côté écriture. L’ordinateur permet de faire des corrections sans faire de pâtés. Mon esprit est serein. Du moins en ce qui concerne les taches qu’on peut voir sur les feuilles de papier. Je pratique d’autres gommages à présent. Pour effacer les traces du temps. Pourquoi ? Pourquoi pas ? J’aime avoir des idées à la gomme !!

quand le vaccin va tout va!!

Nous vivons une époque formidable. La vaccination est devenue un sujet phare de l’actualité . Le vaccin contre la grippe A1H1N1 se trouve en première page de magazines de toutes sortes. On le préconise dans les revues de management sous le titre « Entreprises, faites vacciner vos employés. Ne risquez pas la paralysie de votre production » .Comme diraient les éditorialistes économiques dans leurs envolées lyriques « Ne pas vacciner un visionnaire capable d’anticiper les envies futures des consommateurs et ainsi de pérenniser une firme, c’est Mozart qu’on assassine ». On parle aussi de vaccination sur les plateaux cernés de caméras. Elle est obligatoire là où évoluent tous ceux qui apportent tant de bonheur sur petit et grand écran. On ne peut pas risquer de voir Delarue hors course et par voie de conséquence laisser oisifs les esprits de ceux qui ne savent pas comment tuer le temps après déjeuner. On ne peut s’imaginer le monde sans Jean Dujardin contaminé par le virus pendant une entrevue top-secrète avec des espions étrangers. Mais surtout, il faut mettre nos politiques à l’abri d’un virus qu’on pourrait leur inoculer pendant leurs séjours à l’étranger afin de déstabiliser notre nation toute entière. Jeudi dernier, Roseline Bachelot a été vaccinée officiellement devant les caméras de télévision de toutes les chaînes confondues. Dans certains milieux, recevoir cette piqure devient aussi solennel que de recevoir une médaille olympique, la rosette ou le prix Nobel. Peut-être même le Figaro publiera-t-il le nom des « grands vaccinés » sur sa page d’honneur, là où le commun du peuple apprend la tragique disparition à l’âge de 97 ans de la Comtesse de Médeuze, le mariage d’un Georges-Albert-Edouard avec une Berengère- Isabeau-Guenièvre ou la canonisation d’une nouvelle Bernadette.
On est loin des vaccinations en batterie effectuées dans nos tendres années. Ces séances publiques à la mairie où, debout en rangs d’oignons, le bras gauche dénudé on passait devant une médecin en blouse blanche croulant sous des pointes acérées destinées à marquer à tout jamais notre peau comme on le faisait en d’autres temps avec les criminels de droit commun. On nous disait qu’il fallait lutter contre la variole. Le petit trou creusé dans le derme fait acte de preuve. Si , en dessous, on trouve les trois traits parallèles du BCG on est un bon citoyen , soucieux de ne pas rendre malade notre prochain. Nous avons souvent été en file indienne dans un souci de santé publique , aussi quand , dans une odeur d’éther on nous appliquait le timbre de la cuti ou quand on devait croquer le sucre imbibé d’une dosette de sérum anti-ceci ou anti cela. Nous voici donc revenus en ces temps qu’on croyait révolus. Le peuple dénude les bras , se fait frotter au tampon d’alcool, se laisse piquer « parce qu’on ne sait jamais ». Aujourd’hui cependant on peut en faire un événement médiatique . On peut l’annoncer dans les journaux « Mardi le 17 novembre de l’an de grâce 2009 Ginette Muller-Meyer sera vaccinée contre la A1H1N1 sur le parvis de l’Eglise d’Obermittendorf Le-Bas . la cérémonie aura lieu à 10H et sera suivie d’une collation sans sucre mais avec Oméga 3. »
La vaccination est si mondiale que même nos voisins allemands la pratiquent sur une grande échelle. Mais des indiscrétions révèlent que les Grands de l’Etat bénéficient d’un vaccin sans effets secondaires., sans maux de tête et sans fièvre. « Pas de céphalées pour miss Angela » Ou comme dirait Confucius « Il ne faut pas faire d’auréoles de transpiration sur les manches des tailleurs Joop »

on tire la langue (néologismes en politique)

Une langue se triture, elle s’allonge, elle se tire, elle est malléable !! Il faut qu’une langue tire la langue aux académiciens et aux encyclopédistes qui veulent l’enfermer dans des carcans rigides dans ce monde qui bouge. Un mot est un outil, s’il n’existe pas, il faut l’inventer. Les mots « pour le dire » n’arrivent pas toujours aisément s’il faut utiliser ceux du dictionnaire. C’est pour cette raison que les grandes joies et les grandes douleurs se crient dans ces sons issus du fond des tripes et du fond de l’âme qu’on nomme le cri primal ! Nul besoin de traducteur pour comprendre ce langage, il est universel. Les sentiments et les sensations ne peuvent se contenter des mots pré-cuits. On forge alors les mots qu’il faut dans les circonstances données. Même en alsacien cela est possible. Ne parle-t-on pas de Sauhund ? Cet animal entre le chien et le porc qui seul peut résumer la cruauté et la perversité d’un être humain ? Et voilà que depuis peu, la langue française sort de sa gaine , se libère de sa gêne et que le néologisme apparaît.. un terme de contrebande, qui prend sa place, ni vu , ni connu, dans le parler quotidien. Les jeunes nous ont donné des mots nouveaux pour déclarer ses sentiments à quelqu’un, des mots moins solennels que les « je t’aime » .Les « je t’aime « sont des mots-serments, des mots qui lient pour la vie ., alors il vaut mieux dire « je te kiffe »., j’ai un sentiment fort pour toi, pour le moment du moins.
Il faut croire que le néologisme naît volontiers dans la bouche des politiques et devant les micros des journalistes.Nous en avons eu deux en une semaine. Celui de Christian Estrosi qui parle de la Poste et dit qu’elle est “imprivatisable »et celui de François Fillon qui dit qu’il est « inénervable ». Ne voilà-t-il pas que nous assistons à une agglutination quasi germanique de notre langue « unprivatisierbar » et « unaufregbar » diraient nos voisins réunifiés ! L’europe linguisitique est née. Je ne parle même pas des apports de la langue britannique dans le « software ». ! Nos politiques font avancer le vocabulaire. Après la bravitude de Ségolène », la positive attitude de Raffarin, on a l’imprivatisabilité d’Estrosi et l’inénervabilité de Fillon.Il faut dire que les poltiques nous avaient déjà habitués à des euphémismes néologiques : un « plan social » pour dire « un licenciement massif » ou ‘discrimination positive ». La mode dans le débat politique est aussi aux contractions entre deux mots pour appuyer là où ça fait mal. On parle alors de démocrature (démocratie dictatoriale) ou de “terrocratie”. En un seul mot on peut dire tout et son contraire.Les Allemands sont friands.de ces oxymores Ils parlent de Banksters (banquiers-gangsters) et dde “Politclown”.
La politique et le néologisme vont de paire. Surtout dans l’invention de noms de courants politiques . le stalinisme. Le gaullisme.le poujadisme. Mais il ya a aussi l’emploi du suffie « isation » après un nom d’homme public pour marquer des déviances ! On parle de « die Berlusconisierung de Macht » (berlusconisation du pouvoir) pour désigner une politique qui veut tout contrôler y compris les médias. On décrit la « Dianatisation » des épouses d’hommes politiques, soucieuses de leur apparence physique et empressées à jouer les dames patronesses. Et je n’oublie pas de vous parler du mot « Raffarinades » pour désigner ces propos incontroversables de Jean Pierre Raffarin dont voici l’exemplaire le plus célèbre «Il est curieux de constater en France que les veuves vivent plus longtemps que leurs maris »
Finalement il n’y a que dans leus prénoms que nos politiques restent très « calendrier offciel ». Nicolas, Jacques, François, Raymond. Christian. Xavier. Pas de kévinisme (néologisme pour décrire la tendance des parents à donner des prénoms ridicules à leurs enfants)
Comme dirait Confucius “laissez dire les diseux , laissez se taire les taiseux . Ceux qui se taisent on l’avantage de cacher leur halitosis!” (mauvaise haleine)

E comptoir spielt e wichtigi roll in de lieb…Le comptoir jour un grand rôle dans l’amour.. je reviens aux films .. ces films américians d’éantés comme le sont les américains eux-mêmes où les vies se font ou se défont devant des comptoirs de bar.. les mauvais garçons et le flics prennent leur décisions sur des tabourets de bar. Même Navarro tient concile devant le comptoir de ginou.. c’est là aussi que débutent des histoires d’amour..la dame au bar est toujours seule.. le mec qui vient cuver aussi.. alors ils réunissent leurs solitudes comme on réunit le pastis et l’eau pour en faire un mélange harmonieux.. et je ne vous parle pas des couples qui se sont formés au comptoir de magasins.. »tous les matins il achetait des p’tits pains au chocolat « est une œuvre maîtresse de la littérature qui démontre qu’on a plus de chance de trouver l’amour si on achète ou si on vend des viennoiseries que si on marche seul dans le désert…je noterais qu’acheter des clous, des loukoums ou des bandes hernaires peut provoquer le même coup de foudre..comme si eros se plaçait dans les commerces .. pour frapper le client et le vendeur…c’est le principe même de la loi de murphy qui dit « plus tu vois quelqu’un te regarder dans les yeux pour te dire « du pain pas trop cuit s’il vous plait « ou « 2 cachets pour la diarrhée de mon chat » tu peux être frappé par l’amour…le manque de pain à la maison, le manque de butagaz , le manque de vaseline sont des signes du destin…..comme dirait confucius « c’est en achetant des godasses que cendrillon rencontra le prince.. »

Oui mais c’est un conte de fées…moi j’ai déjà vendu des chaussures et tout ce que j’ai rencontré ce sont des pieds qui puent.

Mer saat e fee.. fée est un mot féminin…la fée comme la sorcière.. tout ce qui a un pouvoir c’est féminin..la fée du logis c’est une femme..il ne peut en être autrement.ne dites pas que je suis anti-féministe.. que nenni ! je suis pour l »émancipation des femmes mais contre l’humiliation des mecs..parce qu’on finit toujours par vivre avec l’un d’eux et il faut pouvoir le respecter. Se foutre des mecs et chercher à les séduire c’est comme castrer un chat et râler parce qu’il n’est pas sélectionné pour le concours de beauté des matous …

Femmophile que je suis , je préfère pourtant les couples où les femmes mènent la maison dans son intendance quotidienne.. certes l’homme peut aussi faire la cuisine de temps en temps ou passer l’aspirateur.. mais ..je suis contre les hommes –fées du logis , plumeau à la main et tablier ceint autour de sa virilité.. les dentelles c’est cass-couilles..il ne faut pas que les femmes châtrent les males dans les odeurs de javel d’ammoniaque et de fabulon..Les hormones mâles s’évaporent dans la buée des pot-au feu et se dissolvent dans les lessives où trempent les culottes de leurs femmes. Laissons les hommes être des mâles des vrais, à les féminiser trop ,on en fait des anges et les anges,les filles, n’ont pas de sexe et là tin tin.. femme oui mais …c’est la panique…

Reise sin in jedre wnderdutt.. les voyages sont dans tous les sachets surprises..c’es fou ce qu’on peut gagner comme voyages.. des croisières par ci , des week end en amoureux par là , des séjours dans des palaces ..tout cela et à la portée du premier avaleur de nouilles qui achète le modèle tombola ou à la portée de n’importe quel intello de base qui sait que les jumeaux sont deux contrairement aux grumeaux qui peuvent être plusieurs et qui a deviné que la balle qui a tué François Ferdinand de Habsbourg est sortie d’un fusil..

A croire qu’on cherche à se débarrasser à bon compte de voyages dont personne ne veut…faute de finances dans les foyers.. dans le temps le voyage à Vienne était un évenement familial qui se rêvait, qui se préparait?. On regardait les films de Sissi, on se voyait dans les paysages qu’elle aimait. Maintenant c’est Vienne obligatoire pour tous les  mal-instruits qu’on voit , à la télé, répondre à des questions du genre “quelle  est la couleur du cheval blanc d’henri IV”!!!

Je préfère encore le loto bingo de mon village où le destin doit être à tes côtés pour gagner la moitié d’un cochon!!!