Trente ans déjà. trente ans que tu étais sur ton lit d”hôpital. j’écoutais ta question unique et lancinante” ça ira mieux quand la tumeur sera enlevée?” Et je te mentais le sourire aux lèvres et le poignard dans le coeur. “ça ira mieux”. “Tu sais , ma fille, ce n’est que d’un côté.” Ta tumeur ” que d’un côté” m’a appris qu’on pouvait d’un jour à l’autre, mettre une demi heure pour aller de son lit d”hôpital aux toilettes distantes de 15 mètres. C’était mon tour de te prendre par la main pour faire des petits pas.C’était mon tour de te faire avaler les cachets le soir avec les mots de circonstance ” avec ça.. tout ira plus vite” . Il est vrai que tout allait très vite. Le neurochirurgien nous l’avait annoncé..il avait ton avenir non dans les trajectoires des étoiles comme Elisabeth Tessier, ni dans les lignes de la main comme Madame Irma, non!!! ton avenir il l’avait lu dans le marqueurs de ta prise de sang et dans les lignes de ton scanner. Dès lors mes mots pour toi étaient des mots sans vérité mais bourrés d’antalgiques. Mon âme a appris le silence. maman je ne suis plus la même. Les coups du destin , je les prends sans rechigner, en pensant à toi et à tes mots si lourds de sens “s’isch eso. .was komme soll ,diss kommt.”
Maman
25 juin 2008 – 12:24
que regardaient les gens quand ils n’avaient pas de montre??
23 juin 2008 – 10:26
Pourquoi les gens vivent-ils ? Pourquoi meurent-ils ? Pourquoi diable regardent-ils la montre ?
Que des questions existentielles et qui ont toutes la même réponse :on ne fait pas ce qu’on veut. On nait parce que papa a craqué pour maman à cause d’une tempête hormonale déclenchée par une star de cinéma… on meurt parce que les microbes et les molécules de cholestérol nous font des attaques répétées et coriaces, nous regardons les montres parce que nous sommes victimes du lobby des horlogers suisses , ceux qui ont inventé le coucou qui fait coucou au lieu de tic tac. C’est que les suisses sont pour l’originalité.. Ils font coucou là où les autres font tic tac et tic tac là où les autres font coucou..
La montre suisse !!! c’est presque un pléonasme.. la montre-bracelet est l’objet sur lequel on pose le plus souvent les yeux… permettez –moi de contester cet axiome.. de nos jours, plus besoin de montre-bracelet :il n’est plus nécessaire d’acheter l’heure , les supports qui nous rendent compte du temps qui passe nous cernent. On a l’heure sur le tableau de bord, sur l’ordinateur, sur les parcmètres sur les tickets de caisse…sur les téléviseurs , sur les murs des salles de sport .Partout. Parce que le temps est mesuré.. celui des matchs , celui des parkings , même celui qui rend nos œufs mollets Inutile de la vérifier sur les montres.. comme dirait Confucius « si les gens perdaient un millimètre de hauteur à chaque fois qu’ils regardent la montre ,les trottoirs leur seraient inaccessibles sans une escalade en 6 bivouacs. »
Wäsche am Seil, mensch wie geil!!!
20 juin 2008 – 6:56
Heutzutage kommen Frauen zum Psychologen und die Wäsche kommt in die Waschmaschine und dann in den Trockner.Waschmaschinen haben es fertig gebracht, dass Frauen, ausser auf einem Internet-Forum,wenig Gelegenheit haben ihrer Übermut freien Lauf zu lassen.Was man aber nicht erkennen will, dass ist der schreckliche Schaden , den das Benutzen von Wäschetrocknern in der Gesellschaft angerichtet hat. Kam doch früher , durch das Aufhängen der Wäsche auf den Seilen, unser Sinn für Erotik ganz auf seine Kosten .Heute dringt die Erotik in harten und rauhen Bildern in das Leben der Kinder ein. In meiner Kindheit war der Weg zur Erotik sanft .Wie schön war es nämlich beim Durchgehn an enem Garten oder an einem Balkon, intime Wäsche im Wind wehen zu sehen! Wie aufregend war der Blick auf Unterwäsche , die da, in Freien darauf wartete trocken zu werden ;nach dem Reinigungsverfahren. Wie oft lachten wir über die breiten Baumwoll – oder Flanellhosen der Omas , die breit am Seil hingen.!! “ Frau Meyer, Frau Meyer hat gelbe Untehosen an.. mit roten Spitzen dran”.Wir Kinder lernten auch den BH kennen .. Meine Freundin Suse fragte “was ist denn das Ding mit den zwei Buckeln” Darauf sagte ihr Bruder “weisst du es nicht, wenn es zwei Buckel hatt ist es ein Kamel”. Mit vor die Brust gehaltenen Kaffeschüsseln spielten wir dann BH tragen. Jungs sielten lieber Versteck zwischen den grossen Wäschtestücken wie Bettücher . Jungs sind nicht so durchtrieben wie Mädchen.
Heute ist keine Wäsche mehr auf Seil oder Draht..Schade auch für die Lachstunden, die wir im Winter hatten , wennes hiess “hol mal die Frottee-Tücher rein” un diese waren so hart gefroren , daswir Mühe hatten sie ins Haus reinzutragen. Mama hatte Tücher rausgehängt und wir mussten Bretter reintragen.
Die Kindheit ist vorbei . Die Wäsche ist im Trockner. BH’s sieht man nicht mehr. Sogar Frauen am Strand tragen keinen mehr Vielleicht weil es nach einem “Ärzte –Kongress hiess “ einen BH zu tragen ist schlecht für die Beine”. Wenn das stimmt müsste man auch sagen “ Schuhe zu tragen ist schlecht für die Brust”
ciboulette et champion
19 juin 2008 – 23:01
Combien ça coûte ? Il est hallucinant les découvertes que l’on fait en comparant les prix..surtout si on réduit tous les prix au prix du kilo..
La ciboulette par exemple si vous l’achetez dans le flacon vous coûtera 500 euros le kilo. En contrepartie la tour eifel ne coûte que 1 euro le kilo..ce qui est bon marché mais c’est con parce que la tour eifel n’est pas à vendre et elle ne peut pas remplacer la ciboulette dans le fromage blanc.
Il ya plus étonnant. Un ouvrier de 80 kilo qui gagne 2400 euros par mois 30 euros par mois au kilo.. Un champion sportif peut gagner 1 million d’euros par mois.. lui il vaut 12500 euros au kilo s’il a 80 kilos. Il y une différence.. c’est Fauchon à côté de Norma.Un champion sportif est même plus cher que la ciboulette en flacon et il ne parfume pas ni fromage blanc. .. ni les carottes. A propos de carottes … fraiches , elles coûtent 50 cts d’euro au kilo… râpées elles coûtent 5 euros au kilo. Vous gagnez donc 4,50 euros en 10’ ou 27 euros de l’heure à râper vos carottes.3750 euros par mois .. 75 euros par mois au kilo si vous pesez 50 kilos.. si vous arrivez à maigrir assez pour atteindre les 25 kilos vous gagnez 150 euros par mois et par kilo..moralité « plus vous êtes léger,plus vous gagnez lourd. »
Génération croque- monsieur
11 juin 2008 – 17:09
Vous savez ce que c’est un croque- monsieur ? C’est un genre de sandwich où une tranche de jambon ,de saumon ou de fromage sont prêts à se coincer entre deux tranches de pain pour vous faire plaisir. Je suis, comme beaucoup de gens de cinquante ans, une de ces tranches de « quelque chose » coincée entre deux tranches d’ « autre chose ». Je ne suis pas si je suis un jambon blanc, un jambon à l ‘os, un saumon de Norvège, d’ écosse ou de Gambsheim. Je ne sais même pas si je suis un fromage qui pue ou qui colle.. je sais juste que je dois sans cesse me couper en rondelles et vivre écrasée entre la « tranche du haut » , la génération avant moi et la « tranche du bas », la génération après moi. Les gens de cinquante ans , les gens du baby boom d’après la guerre, vivent une situation jamais vécue par des gens de leur âge avant notre ère.
Les « quinquas » sont les vernis de ce siècle, pas de guerre, une évolution sociale sans précédent qui a posé des fils de paysans et d’ouvriers sur les plus beaux fauteuils du pouvoir et devant des relevés bancaires confortables…bref ils ont vécu leur vie de jambon et de saumon dans la béatitude et l’ »insouciancitude »..
jusqu’au jour où la vie les a coincés…Certains sont coincés entre la perte d’emploi et les dettes non encore remboursées. Les autres sont coincés par leurs parents et leurs enfants. C’est que la médecine a rallongé la vie de nos chers parents qui nous disent « tu ne viens jamais chez moi, hesch kein Ziitt !! », « tu n’as pas honte de mettre des jeans !A ton âge on met des tailleurs », « quoi ?tu as un ami ? schammsch di nit ?? de mon temps une veuve était une femme digne, kein Holteripolteri. ». En outre, les conditions de précarité dans l’emploi des jeunes ont fait que les enfants restent encore accrochés à votre nombril par de larges sutures . « écoute avec ma copine on a pensé qu’on va habiter chez vous en attendant ».Le problème c’est que la locution de temps « en attendant » n’est jamais suivi de détails précis et tu te tapes en plus des petits déjeuners « bio » pour une future ex- belle fille soucieuse de l’environnement extérieur à la maison mais qui n’oubliera pas de laisser les poils de son épilation dans la salle de bains.
Je me sens comme à l’école !!!je suis comme une petite fille un peu conne à qui on pose des questions « tu vas où ? » , « qu’est ce que tu as encore acheté ?? » , tu vas encore en vacances ??? » Parfois même je suis une petite garce à qui on donne « sur la culotte » : « tu n’as pas honte d’acheter une grande voiture pour toi alors que ton fils a du mal à changer les pneus sur la sienne ? » , « quoi ?? tu te fâches parce qu’on ne t’invite pas, mais tu n’en as pas marre d’être jalouse des gens qu’on aime ?? » Les invectives fusent d’en haut et d’en bas.
Un quinqua qui ne joue pas à fond et bénévolement, l’Abrapa pour les parents, l’assistanat multiple pour les enfants et le fakir qui mange peu, boit peu et ne s’achète rien, est à jeter aux crocodiles. Mais, même si tu réalisais que tu n’es vraiment qu’une nourriture pour crocodiles et si tu prenais le billet d’avion pour aller te jeter dans leur gueule ouverte en Uganda, on te dirait « tu n’as rien d’autre à faire de ton argent que d’aller en Afrique, alors qu’il y a des crocodiles au zoo de Mulhouse ??? »
de dudder husse
4 juin 2008 – 17:08
Mit minere Gschwéj sin mer in d’Stadt nit fer lèche vitrine, nee fer lèche -litt ze mache… diss heisst mer hann nit welle löje was in de schaufenschter fer mode ussgstellt isch ,nee fer ze saan , was d’Litt aan hann. denn e Kleid im e Schaufenschter wie nit uss em Schaufenschter russkommt hett kein Ienfluss uff s’laawe von de Menschheit. E Rock von de haute couture hett kein Laawe, un kein Ienfluss uff s’Laawe von de Menschheit, sie sin wie Schmuckstickle wie im e Laadel bliewe.. e Rock wir ever e Frau gezöje word , e paar Hosse wie ever e dudder gezöje word, dee sin maasgawend fer de Person wie se anndued un fer d’Litt wie se aanlöje. Der wie sich andued muess manchmol courage hann fe ebs aanzeduen.. ebs wie em nit unbedingt gfallt awer wie er muess draawe will’s nix anders gibt ass diss in sinere taille.. un der wie löjt was doo fer dings in de Stroos rumlauft , der bliet nit glichgiltig.dee Gfiehler wie mer empfind kenne ganz verschiede sin. Wann mere so schlanki Bubb sieht mit lange Bein un mit ere kurze Jupe , dee leese Eifersucht uss in unserem Herze, noch meh , es leest Unverstandnis uss, will mer nit weiss, warum ass manichi dee chance hann unanderi nit.. wann mer e kleiner Bummer sieht mit kurze runde Schunke wie Waedele un wie short aan hett, doo hett mer Luscht ze lache un obwohl asser mer au nit unbedingt besser uss daad saan wann mer shortele aan daad duen..
Was awer d’litt dezuu bringt lutt bees ze redde , was macht ass in de Stroose Schrei ze heere sin wie “na!na!na!” oder “schamsch di nit”” !! diss isch der Mode von dene jeans Hosse wie unde nuss falle.. dee hange doo wie e Sack , wie wann doo iemes Hosse kauft hat wie ze gross sin un nit am Buch hewe… Un was siehsch noo?? De Dudder… un doo sin mer im e Paradox.; denn warum drat mer Hosse? Fer de Dudder ze verstecke… un was mache dee art Hosse, sie za¨je de dudder. !! mer kennt singe « mini Hosse verstecke de Dudder, miner Dudder isch in de Hosse versteckt un isch miner Hudder nit vesteckt, so haw’i kein Hosse aan ». de Dudder gheert in d’Hosse…basta.. diss haw’ich diss letscht im eso Krupfel au gsaït « un wisse ner was er als Antwort hett gann » ich kann miner noch zaïje ..wann du ebs zaïje wottsch wie noch in Ordnung isch mieschtsch d’Zung russ strecke un noo numme wann de kein fiewer hesch ass kein grieni Schlagsahne drowe léjt.
les poètes écrivent en vers et contre tous
24 mai 2008 – 9:27
Un être humain en bonne santé ne peut s’empêcher de rougir s’il fait un poème.. cette manie que nous avons de faire de poèmes…c’est aussi inéluctable que les boutons d’acné juvénil et les éternuements en période de pollen. Il faut que ça sorte.. si Dieu a inventé la vessie pour l’élimination des toxines du corps, il a inventé les rimes pour éliminer les toxines de l’esprit. C’est vrai que faire des rimes est une excellent façon de se débarrasser de sa connerie « tu es devant mes yeux et tu bouges
A l’angle de la rue le feu vert est rouge
Tu es là et je t’ai dans le sang
Dans l’œuf de la vie je suis le jaune et tu es le blanc
Dans mes yeux l’amour rayonne
Mais je pars car le car klaxonne »
Une fois que tu as écrit ça …tu as libéré quelque chose.. mais la poésie est comme les tiques.. elle ne te lâche pas…
Il faut pourtant la manier avec précaution. Elle est dangeureuse..
Regardez le poème « les sanglots longs des violons de l’automne »..ce poème a été dit à la radio et des centaines de milliers de soldats américains ont débarqué en Normandie… même que le soldat Ryan a failli y laissé sa peau. Comme dirait Confucius.. « un poème c’est comme un pet il libère le corps mais il peut incommoder les autres »
Avez-vous déjà tenté les visites d’appartements
23 mai 2008 – 10:55
Vous arrivez dans des endroits qui sentent la frite, l’encaustique ou le moisi des murs, habités par des personnes mutées en d’autres lieux pour le travail, des couples en rupture, des mamies à la veille d’entrer en maison de retraite…
Le journal qui paraît le dimanche n’est pas lu aussi vite que les autres. Le dimanche, on prend le temps, on s’arrête sur les articles, sur les mots croisés, sur le cahier des offres immobilières. La visite d’appartement est toujours un voyage extraordinaire. Vous pénétrez dans un univers d’émotions et de drames, de chagrins et d’espoirs. On laisse forcément quelque chose de soi dans les logements qu’on quitte, on achète ou on loue toujours les fantômes qui ont vécu dans les « 2P cuis. équ. » ou dans les « éleg. 4P attique ». Les lieux les plus émouvants de cette terre sont les deux pièces. Le deux pièces n’est pas un appartement comme les autres. Il résulte d’une certaine façon d’envisager la vie ou de s’y résigner. Le deux pièces est le point de départ d’une vie commune, le premier appartement d’un couple, celui où les tourtereaux échafaudent des plans pour la construction de la maison destinée à contenir les enfants dont ils feront le premier dans ce logis fait de bric, de broc et d’amour fou. C’est aussi dans un deux pièces que se retrouve une femme seule après la rupture de son couple, pour y méditer sur la cruauté du monde et rêver encore et encore à ses amours perdues. Sur les murs du salon, vous verrez les photos, comme autant de morceaux détachés d’un puzzle qui fut, juste avant, l’image du bonheur. Sur la table de nuit, il y aura deux téléphones, un fixe et un portable, comme des masques à oxygène dont elle attend des mots doux et forts pour pouvoir à nouveau respirer à pleins poumons sans être entravée par les sanglots.
Visiter une deux pièces ne me laisse jamais indifférente à ses occupants, sauf quand quelque marchand de biens en mal de « bonne affaire » a balayé les émotions à grand coup de peinture blanche et de lattes stratifiées avant d’équiper la kitchenette d’une plaque de cuisson et d’un four neuf pour justifier la plus-value qui augmentera son capital aussi sûrement que la crème au beurre augmente le tour de taille. J’ai même visité un deux pièces innommable, une sorte de geôle souterraine pour individu indigne, comme une cave pour y enfermer les enfants méchants, imprimer des faux billets ou distiller de l’alcool frelaté. Imaginez un trou à rat que l’arrogance d’un propriétaire ose appeler « entresol dans une des avenues les plus prestigieuses de Strasbourg ». L’entrée se fait par le local des poubelles, vous humez des odeurs de cave, de terre moisie et de rat crevé, vous marchez dans des relents de cuisine vieux de quelque années, qui n’ont jamais trouvé une fenêtre ouverte pour s’échapper. Derrière une porte glauque, deux chambres en enfilade avec un réchaud et un évier. Pas de douche, pas de WC. Rien. Mais un prix. 100 000 euros ! Parce que c’est un beau quartier. A ce moment là, je me suis dit que même le désespoir devient un luxe. Comme dirait Confucius, « si tu n’as pas de quoi payer le bourreau, ta tête restera à jamais sur tes épaules ».
Freundschaft ist eine Glühbirne, die leuchtet
22 mai 2008 – 4:45
Nun war ich bei Hassan eingeladet. Besser gesagt bei Hassans Frau. Wir kennen uns seit einigen Jahren und tauschen gern neuste Nachrichten aus unserem Alltag , wenn die Billigpreise der Low-cost Flugzeuge mich wieder mal nach Afrika schleudern.
Mit Raja zu sprechen zeigt mir, dass man nicht weniger glücklich ist ,wenn man von jeglichem Benutzen einer Power Plate oder einer M6 fettlösender Maschine entfernt ist.So sassen wir neulich wieder mal bei einem Ness –Ness, diesem Milchkaffee , für dessen Herstellung man einen halben Teelöffel Nescafé une 6 Stück Zucker in ein Glas warmer Milch einrührt.Wir sprachen von Kopfschmerzen und von Blumen, vom Wetter und von Augentropfen. Nicht denkbar wie so unwichtige Dinge so viel Platz nehmen in unserem Dasein, besonders wenn man nicht genau weiss, welche anderen Themen an dem Gesprächstârtner Gefallen finden. Auf jedenfall war unsere Unterhaltung bewegt , so bewegt, dass wir nicht einmal merkten ,dass die Nacht ihre Schicht angetreten hatte un dass der Mond die Sonne vertrieben hatte.es wurde uns erst bewusst, als Hassan rein kam und eine Glühbirne ans Ende eines Stromkabels drehte ,der an der Wand herunter baumelte.Das düstere Zimmer wurde angenehm beleuchtet “ er muss dich mögen “ sagte Raja, die Glühbirne kommt selten in Funktion
Es gibt Orte auf dieser Welt, wo das Anzünden von Glühbirnen fast einen mystischen Wert hat. Wie sagt Confucius “ Auch Glühbirnen können wie Wunder wirken, wenn sie nur selten erleuchten”.
Il est très difficile de changer la couleur de sa salle de bains
22 mai 2008 – 4:30
Les goûts et les couleurs ne se discutent pas. Le choix des couleurs répond à des stimulations émotives, pathologiques ou intellectuelles. Point. On aime le rose parce que maman s’habillait en rose. On aime le violet parce que ses premières lunettes de soleil avaient des verres violets. On aime le noir parce qu’on est pathologiquement punk, gothique ou obsédé par la pseudo-minceur que confère le noir. On aime le vert parce que le vert repose et on aime le bleu parce que le bleu incite au travail. Vous rappelez vous que l’on demandait aux ouvriers d’être en bleu de travail ? Il arrive cependant, avec les circonstances de la vie, que les goûts, les couleurs et le goût pour certaines couleurs changent. Tout cela pour vous dire que ma salle de bains rose doit devenir bleue. Tout simplement. Mais rien n’est simple.
Bien entendu il y a la possibilité de peindre en bleu le carrelage rose. Les experts en chimie et créateurs de peintures acryliques en tous genres ont inventé des produits-miracles capables de repeindre la mer en jaune même sans l’aide de l’Amoco Cadiz. Mais qui bleuira la baignoire, le lavabo et la cuvette d’aisance ????Certes dans les foires commerciales, à côté des toasts à l’ananas et du balai magique, vous trouverez de ces couches de silicone à enduire vos appareils sanitaires pour leur donner la couleur qui vous sied pour vos ablutions!! Hélas, habiller sa baignoire de silicone c’est comme recouvrir Marie Dominique Seitler d’une combinaison totale à l’effigie de Catherine Deneuve. On saura toujours que c’est Marie Dominique qui est en- dessous. Si on aime Catherine Deneuve, il faut épouser Catherine Deneuve, pas Marie Dominique Seitler. Si on veut une salle de bains bleue, il faut détruire la salle de bains rose. Marteau, burin, patience et devis !!
Un devis se dit « Kostenanschlag » en allemand , c’est l’annonce avant travaux du prix des travaux J’en ai reçus des devis. Permettez moi de mettre ici des points de supension… … pour me permettre de pousser le cri du cochon qui tue et marquer ainsi ma souffrance incommensurable face aux chiffres alignés en bas de page. Quoi ?? Mettre ma salle de bain en bleu serait aussi cher que d’acheter une limousine de luxe avec GPS, blue-tooth, sièges chauffants ? Donner une nouvelle couleur à ces 4M2 coûterait autant qu’une maison bi-famille en Croatie ?? Quand je fais ces comparaisons là, je deviens verte !!!
La solution est d’organiser une grande fête que j’appellerai « fiesta de la douche » avec dépôt d’une liste de cadeaux au rayon sanitaire de quelques magasins spécialisés.
Une fête bleue comme cette couleur dont je suis en quête …pour chasser ce « blues » , ce bleu de l’âme,qui s’installe en moi sans devis et sans facture.